Mais qui es tu toi qui me fais souffrir,
Qui viens m'ôter des lèvres la plupart des sourires
En t'imposant sournoise et tout contre mon gré
Et dans mon quotidien, profondément ancrée?
Invisible, impalpable, et pourtant tu es là,
Et personne ne vient te briser en éclats.
La routine s'installe comme une cérémonie,
Sans saveur, sans ferveur, simple cycle de vie.
Je tente de lutter contre vents et marées
Pour que tu ne me prennes dans ton immense filet,
Que je ne sombre pas dans cette grande amertume,
Imposée comme un titre déjà presque posthume.
Mais je suis toujours là, debout et bien vivant.
Tu ne m'entraîneras pas dans ton enfer brûlant.
Toujours et encore là, en soldat combattant,
De cette guerre insidieuse je serais le gagnant.
Un jour heureux viendra où tu t'envoleras,
Devenant qu'un souvenir et brisant habitudes,
Avec une promise enfin ma vie brillera
Et contre toi vainqueur, toi vile solitude.
Phil ADE.